Ce que mon engagement à changer m’a appris

Dans tous mes états!

Jamais mon blogue n’aura si bien porté son nom, car je suis littéralement dans tous mes états, comme plusieurs d’entre vous j’imagine… La situation que nous vivons me semble irréelle. Il y a un mois à peine, je n’aurais jamais cru que les écoles, les commerces et les frontières puissent fermer, que je serais confinée à la maison, bref, que ma vie entière serait transformée.

J’ai les émotions à fleurs de peau. En une heure, je voyage aisément de la tristesse, à la colère, à la peur. Les premiers jours ont été les plus difficiles. Tout se passait comme si mon téléphone exerçait sur moi une force maléfique…

Dès que je le voyais, je l’agrippais et me retrouvais, malgré moi, devant des colonnes de chiffres alarmantes expliquant l’état mondial de la pandémie : nom du pays, nombre total de cas, nouveaux cas, nombre total de décès, nouveaux décès… Puis, je lisais un article, puis un autre, puis un dernier… jusqu’à ce que je me sente complètement paralysée.

Lorsque je parvenais à m’extirper de ce drame, j’étais pétrifiée et j’avais mal au cœur. Si bien qu’au bout d’une semaine, mon homme m’a dit :

– Là, Judith, ça va faire ! Tu vas te rendre malade. Y faut que t’arrêtes, sinon tu vas devenir complètement folle ! La vie continue, les enfants sont là. On est ensemble. On va faire face à la situation, ensemble ! LÂCHE ton téléphone !

– Ok, ok ! C’est bon ! Inutile d’en rajouter. T’as raison. Je l’sais ! C’est juste plus fort que moi… Mais j’vais me ressaisir. J’vais me discipliner.

J’ai alors pris la décision de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour que ce temps d’arrêt obligatoire ne soit pas seulement une source d’angoisse, d’inquiétude et de colère.

Depuis quelques jours, je prends plaisir à cuisiner et à sortir dehors chaque jour, que ce soit pour courir, marcher ou jouer avec les enfants. J’essaie de dormir un peu plus qu’à l’habitude, car si je manque de sommeil, je n’arrive plus à gérer les montagnes russes d’émotions qui m’assaillent et ce n’est vraiment pas le moment!

J’ai même trouvé le courage d’enregistrer de courtes capsules vidéos pour partager mes outils de gestion du stress. Je voulais le faire depuis des mois, mais je n’osais pas… Je me disais : « Qu’est-ce que les gens vont penser de moi ? J’suis qui, moi, pour donner des conseils ? J’vais avoir l’air ridicule ! » Tous ces jugements m’empêchaient de donner libre cours à ma créativité.

La crise extérieure m’a permis de me tourner vers l’intérieur, de me reconnecter à mon essence et d’aller de l’avant. Soudainement, j’ai eu la certitude qu’en me faisant confiance et en restant moi-même, je pourrais apporter un peu de réconfort. Et c’est exactement ce qui s’est passé, j’ai reçu plusieurs commentaires positifs qui m’ont fait tellement de bien.

Alors je vous encourage à saisir cette période qui nous ébranle tous et toutes pour OSER sortir de votre zone de confort. Ça peut être aussi simple que de rester assis(e) à contempler un arbre pendant 15 minutes en le décrivant dans ses moindres détails. Qui ose faire ça dans la course folle du quotidien?

Si vous ressentez un trop-plein d’émotions ou d’angoisse, parlez-en. Je vous invite même à m’écrire pour en parler. Je crois que le positif de cette crise sera de nous faire prendre conscience que nous sommes tous vulnérables et profondément liés les uns aux autres, et qu’il est grand temps que nous devenions plus HUMAINS.

Pour voir mes capsules vidéos, c’est ici !

Pour m’écrire, c’est ici ou en message privé via la page Facebook Dans tous mes états.

 

 

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