Ce que mon engagement à changer m’a appris

La fracture… du cerveau!

Comment se fait-il que j’aie développé un trouble anxieux? Je veux dire, à quel moment la fracture est-elle survenue? Je sais bien que la chimie de mon cerveau est en cause, que ma génétique y est pour beaucoup, n’empêche que je n’ai pas toujours été si angoissée.

J’ai été une enfant inquiète (c’est vrai!), je manquais de confiance en moi (beaucoup!), mais je fonctionnais.

Ce que mon engagement à changer m’a appris

La liberté

C’est l’un de mes plus beaux souvenirs d’enfance, l’un de ceux qui m’enchantent. Dès que j’y pense, une vive sensation de liberté m’anime. À la campagne, où j’ai grandi, une simple promenade pouvait facilement se transformer en grande aventure, ce qui se produisait immanquablement lorsqu’on allait à l’île secrète.

Ce que mon engagement à changer m’a appris

L’anxiété (… et les anxiolytiques!)

Les fameuses résolutions du nouvel an… J’en prends rarement, car je ne sais pas les tenir. Du moment que je m’impose une règle, j’y contreviens. C’est instinctif. Je suis transgressive, rebelle à toutes formes d’autorité, même à la mienne.

Mais je peux bien l’avouer, ça ressemblait à une résolution. J’avais pris la ferme décision d’arrêter mes anxiolytiques même si je suis une grande anxieuse (je vous en ai déjà parlé 

Ce que mon engagement à changer m’a appris

L’angoisse

Septembre 2008. Ma carrière de prof prenait son envol. J’avais une tâche complète pour la première fois : deux groupes auxquels j’enseignais la littérature française du Moyen Âge à 1899, deux groupes auxquels j’enseignais la littérature française de 1900 à nos jours. 15 semaines, 8 grands classiques littéraires, 133 étudiants, 9 évaluations pour chacun d’eux. Facile la vie de prof de cégep!

Pas tant que ça…

Ce que mon engagement à changer m’a appris

La maternité

Toutes les femmes qui ont des enfants pourront l’affirmer : être mère est un état en perpétuelle mutation. Il y a une manière d’être qui précède la maternité et une manière d’être qui suit la maternité. L’insouciance, la liberté; l’inquiétude, la culpabilité. La force aussi, et l’amour, inconditionnel.

Je suis devenue mère à l’âge de 26 ans sans l’avoir planifié. Je voulais des enfants, mais pas à ce moment. Pour moi, l’apprentissage de la maternité n’est pas simple. Je me sens si souvent dépassée, envahie, écrasée. Insuffisante. Ma mère, elle, n’a jamais semblé avoir de limites. Est-ce normal que j’en aie?